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La nuit du 16 au 17 janvier 2023, un petit avion a survolé le ciel de Woluwe-Saint-Pierre afin de réaliser une thermographie infrarouge des toitures du territoire.
Le but ? Afin de mieux maitriser les consommations énergétiques et de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les opérations de thermographie aérienne permettent de démontrer la déperdition thermique des toitures et de tout bâtiment à usage d’habitation, commercial, industriel et des bâtiments publics afin de sensibiliser la population, les acteurs publics et privés, sur les déperditions de chaleurs et sur les problématiques d’isolation thermique.
Contexte
La phase de diagnostic du Plan Climat communal a mis en évidence que le secteur du bâti est une des principales sources d’émission de gaz à effet de serre et un des principaux postes de consommation énergétique.
En région bruxelloise, les bâtiments sont anciens et beaucoup d’entre eux sont très mal, voire pas du tout isolés. Construits essentiellement avant les années 60, ils consomment trop d’énergie et sont peu adaptés aux effets du changement climatique.
Ci-dessous le graphique des années de construction du bâti de Woluwe-Saint-Pierre dont 80% ont été construits entre les années 1900 et 1980.
Ce qui signifie qu’ils disposent d’une isolation thermique faible voire nulle.
De plus, même des constructions plus récentes comportent un certain nombre de défauts d’isolation (isolation trop fine ou tassée voire dégradée, mal posée ou bien comportant des ponts thermiques,…).
Les déperditions en toiture représentent environ 30% des déperditions d’un bâti. Il apparait donc primordial de conserver une bonne isolation dans cette partie du bâtiment.
Méthodologie : acquisition des données
Concrètement, un petit avion a survolé le ciel de Woluwe-Saint-Pierre la nuit du 16 au 17 janvier 2023. L’objectif était de réaliser la prise de vue aérienne nécessaire pour une thermographie infrarouge des toitures du territoire et ce avec une précision spatiale minimum de 40 cm et une précision thermique se rapprochant au plus de la capacité nominale des capteurs, + /– 20 Milli Kelvins.
La thermographie doit être réalisée à relativement basse altitude avec un contrôle en direct des prises de vue infrarouge qui permet d’obtenir des documents de grande qualité, avec une bonne distinction des déperditions bâtiment par bâtiment.
Compensation CO2 du survol réalisé
Les émissions de CO2 liées à ce vol ont été compensées.
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