Les produits certifiés bio

Le modèle agricole issu de l’après-guerre a été dominé par l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques, dans le but d’accroître la productivité. Sans se méfier véritablement de son impact sur le sol, l’environnement… et à ce que nous mettons dans notre assiette.

L’agriculture biologique veille quant à elle à prendre soin du sol et de l’ensemble des êtres vivants qui l’habitent. C’est un mode de production où le recours aux engrais et pesticides de synthèse est rigoureusement prohibé. Les OGM sont également bannis de l’alimentation des élevages biologiques ainsi que des processus de transformation des aliments biologiques.

 

En pratique :

Des labels nationaux et européens 

Depuis 2010, Euroleaf, le label européen est obligatoirement présent sur tous les produits bio alimentaires européens préemballés. À Rome, à Paris, à Londres ou encore à Bruxelles, un seul visuel commun à toute l’Europe permet au consommateur de reconnaître aisément les produits bio, tout en lui garantissant que les denrées sont produites dans le respect de la réglementation européenne. Pour les fruits et légumes, par exemple, c’est – forcément – l’entièreté du produit qui est bio. Pour les plats préparés, 95% des ingrédients doivent l’être pour en mériter l’appellation.                                                                          Parfois, le label bio européen est également accompagné d’un label national (Biogarantie, AB) qui certifient qu’outre le fait que toutes les conditions européennes sont remplies, certaines exigences complémentaires s’y ajoutent.
Biogarantie® est le label garantissant en Belgique qu’un produit est issu de l’agriculture biologique. Le contrôle du respect du cahier des charges est assuré par un des deux organismes, Certisys ou Blik-Integra. Ce label promeut également l’application de prix équitables, la conservation des ressources (eau, énergie, biodiversité), la minimisation du transport, des emballages et des déchets.
Le label Agriculture biologique (AB) est un label de qualité français créé en 1985, et fondé sur l’interdiction d’utilisation de produits issus de la chimie de synthèse. Ancré dans les législations européenne et française, ce label est géré par le ministère français de l’Agriculture et de la Pêche. Le contrôle s’effectue par des organismes indépendants.

 

L’agriculture raisonnée
En Belgique, le cahier des charges pour obtenir la certification « biologique » peut être très contraignant, à tel point que certains producteurs préfèrent mettre en avant des produits issus de l’agriculture raisonnée.

Prenant en compte la protection de l’environnement, de la santé et du bien-être animal, ce système vise à optimiser le résultat économique en maitrisant les quantités d’intrants utilisés. L’agriculture raisonnée est donc un mélange de techniques modernes, voire de pointe, et de savoir-faire traditionnels « à l’ancienne ».

 

La conversion vers l’agriculture biologique
La conversion est une période de transition entre l’agriculture conventionnelle (moderne) et l’agriculture biologique. Durant cette période légale de 3 ans, le producteur respecte la réglementation biologique sans commercialiser sa production sous la mention « Agriculture Biologique ».

 

Pour aller plus loin :

  • BioGuide, toutes les adresses bio à Bruxelles.